Leslie STRATFORD

Leslie Stratford

Site :   Leslie-Stratford.com

Mail :   Leslie.ariege@gmail.com

Bio :

Leslie Stratford est née à Saskatoon, dans les grandes plaines du Canada. Elle a vécu un tiers de sa vie au Canada, un tiers en Angleterre, et le dernier tiers, jusqu’à ce jour, en France. Si l’art a toujours occupé une place centrale dans sa vie, c’est en commençant par en étudier l’histoire, à l’Université McGill, qu’elle est entrée dans ce monde, avant de devenir avocate spécialisée en propriété intellectuelle.

Animée par un grand soif de découverte, et d’acquisition de nouvelles techniques, elle a suivi divers cursus artistiques en commençant par les bases de la peinture à l’huile à l’Université des Arts de Londres, puis l’art délicat du portrait à l’école Heatherley’s de Londres, et enfin l’école des Beaux Arts de Toulouse.

Son travail a très tôt été exposé, aussi bien à Londres qu’en France. Des amateurs collectionnent ses œuvres, tant aux États Unis qu’en Europe.

Démarche artistique :

Le visage, c’est l’essence de mon travail, parce que c’est là où se concentre toute l’énergie de la personne. Parfois, je me suis éloignée de cette thématique, pour explorer le paysage, le collage, l’abstraction, mais toujours j’y suis revenue. Le paysage du visage n’est jamais statique, même lorsque nous dormons. Il manifeste ou dissimule ce qui se passe par le conscient et l’inconscient du sujet. C’est un révélateur.

Ce qui m’attire dans l’observation des visages, c’est de voir à quel point les changements d’humeur s’y impriment rapidement. De la tristesse à la joie, par example, quand une personne seule, abandonnée, reçoit un bouquet de fleurs, on peut avoir l’impression de voir deux personnes différentes. En tant que peintre, c’est ce que je veux capter, les émotions que je veux faire ressentir au public.

Mais je veux aussi partager un questionnement avec le spectateur : quand nous regardons un portrait, est-ce que nous cherchons une ressemblance avec une personne précise, ou bien est-ce que nous projetons notre propre visage dans celui que nous regardons. Dans cet échange entre le spectateur et l’œuvre, transje veux enfin que chacun puisse se poser la question de savoir ce qu’il regarde, et ressente le frisson de se demander si parfois ce n’est pas le portrait qui est en train de le regarder.

C’est pourquoi, de la compassion de la joie partagée, de l’étrangeté absolue à la singulière ressemblance, le portrait nous engage, pour le meilleur et pour le pire dans un jeu de miroir vertigineux. À mon façon, j’invite le spectateur à faire ce chemin avec moi.

 

PROCHAINE EXPOSITION

 

 

EXPOSITIONS PASSÉES

Sem. n°46/2025 - lun. 17 nov. 2025 > sam. 22 nov. 2025

Sem. n°47/2025 - lun. 24 nov. 2025 > sam. 29 nov. 2025